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Samedi 13 Novembre 2004

C’est le désastre climatique. Il pleut sans discontinuer. Le loueur de voiture est là à 8h précises et nous partons pour les Andes : le canyon de Maïpu. Nous avons du mal à sortir de Santiago car les routes sont inondées (on apprendra le lendemain, à la lecture des journaux, qu’il est tombé 60 cm d’eau). Nous arrivons à la Cascada de las Animas où nous avions réservé une chambre et vu les conditions climatiques décidons de ne pas y rester.

Nous montons encore pendant une dizaine de kilomètres et là les carabiniers nous disent qu’on ne peut pas aller plus loin, car plus haut il y a de la neige et les pluies ont provoqué des éboulements. On entre aperçoit à peine les montagnes. Nous changeons notre fusil d’épaule et décidons d’aller à la mer.

Nous allons au sud de Valparaiso à las Cruces où M avait déjà dormi l’an dernier. Nous logeons dans le même hôtel : la villa Trouville qui est une construction intéressante, entièrement vitrée, située au dessus de la plage. Manifestement ce n’est pas encore la saison, il y a très peu de monde (et l’eau est froide), mais le paysage est magnifique.

Dimanche 14 novembre 2004

Nous avons dû mettre plusieurs couvertures sur nos lits car il faisait très froid pendant la nuit.

Nous allons à Isla Negra et nous visitons la maison de Pablo Neruda. La maison domine la plage et occupe une position panoramique. Il y a beaucoup de statues que Pablo Neruda a collectionnées : des proues de navires représentant surtout des femmes, il y a beaucoup de cartes anciennes et une grande collection de verres et flacons.

 

Puis nous rejoignons Valparaiso. C’est une ville étonnante, au bord du Pacifique bien sûr et entourée de nombreuses collines auxquelles on accède par des ascenseurs qui sont plutôt des funiculaires. Nous prenons un de ces ascenseurs et montons sur deux autres collines en voiture.

Les maisons sont très colorées, celles qui sont restaurées sont assez jolies, mais celles qui ne le sont pas sont assez misérables. Nous déjeunons sur une terrasse très panoramique mais extrêmement ventée. Puis nous prenons une route en construction, très panoramique au sud de Valparaiso le long de la mer et nous arrivons sur une plage à Laguna verde, on s’installe sur le sable mais on ne peut pas rester longtemps tellement il y a de vent (qui soulève le sable lequel nous fouette le visage). Nous rentrons alors à Santiago où nous arrivons vers 19h.

   
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