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Mardi 30 novembre 2004 et mercredi 1er décembre 2004

 

Nous partons vers 5h30 de l’hôtel pour prendre notre avion à 7h50 pour Auckland. Encore 4000 km de vol qui dure environ 6h et nous arrivons mercredi à 12h à Auckland après avoir franchi la ligne de changement de date. Nous prenons notre voiture à l’aéroport et direction le motel. On ne se perd pas trop, bien qu’ils conduisent à gauche comme les anglais auxquels ils sont toujours liés politiquement. Auckland est une ville immense, très étendue mais c’est assez facile de se repérer. Nous atteignons sans mal notre motel qui est à peine à 100 m de la plage dans un quartier assez résidentiel.

A 18h30 R. Klette vient nous chercher. Nous allons prendre l’apéro chez eux. Sa femme est aussi informaticienne et ils habitent tout près de notre motel, un peu en hauteur, une villa qui a une vue incroyable sur toute la baie et les îles. Nous allons dîner tous les 4 dans un restaurant au bord de la mer à Mission Bay et le restaurant est rempli d’asiatiques extrêmement bruyants qui fêtent je ne sais quoi par groupes très nombreux.

 

Jeudi 2 décembre 2004

Le matin, R. Klette vient nous chercher et nous le suivons en voiture pour aller à l’université. M prend contact avec les gens du colloque et nous prétextons que M a mal à l’estomac (ce qui est à moitié vrai) pour échapper à la promenade de l’après midi. Une secrétaire du département vient nous chercher à 16h30 pour nous  conduire à la Wynerie où a lieu le banquet du soir. Ils n’ont absolument pas voulu nous dire où c’était afin que nous y allions directement. 

C’est à environ 30 km du centre ville. Le cadre est convenable mais la bouffe sera très quelconque. Nous faisons une table avec tous les jeunes français (8 en tout) qui sont présents au colloque. On a le droit à un spectacle folklorique, soit disant «maori», 5 ou 6 musiciens qui font le plus de bruit possible en tapant sur des tambours, 3 danseurs et 3 danseuses. C’est supportable tant qu’ils sont seuls à faire le spectacle, mais ça dégénère et devient nul quand ils font venir sur la scène des spectateurs. Nous rentrons en bus vers 11h du soir à l’université puis R.K. nous ramène à notre motel.

 

Vendredi 3 décembre 2004

Même disposition que la veille, RK ouvre la route et nous le suivons pour aller à la fac où M fait son exposé le matin puis préside la séance jusqu’à 12h30.

Je n’ai pas encore dit que nous allions prendre le petit déjeuner le matin dans un  café situé sur le boulevard qui longe la baie. Manifestement, nous habitons un quartier très chic. Il y a le matin énormément de joggeurs de tous ages (même plutôt âgés dans l’ensemble), des cyclistes et des dames qui se promènent avec leurs chiens. Tout le monde s’apostrophe et on nous dit bonjour comme si nous les connaissions de longue date. En règle générale, le niveau de vie a l’air assez élevé, les restaurants sont chers. D’après R.K. il y a 3 % à peine de chômeurs et tous les gens que nous rencontrons ont l’air en forme et plutôt gais, et très soucieux de vivre de façon saine et sportive. Après la fin du colloque vers 16h30 nous allons nous promener sur la colline de St Hellier pas très loin de notre hôtel. Il y a des maisons extraordinaires qui ont une vue incroyable. Nous admirons particulièrement la végétation et les arbres en particulier. 

 

Samedi 4 décembre 2004

 

Il a plu toute la nuit. Nous avons rendez vous à 9h30 avec deux jeunes chercheurs : Bertrand Nouvel (le fils de l’architecte qui a construit entre autre l’Institut du Monde Arabe) et Damien Jamet. Vu le temps médiocre, nous renonçons à aller dans la péninsule de Cormandel où nous devions aller dans des bains très spéciaux : il faut creuser un trou à marée basse et le trou se remplit alors d’eau chaude. Nous décidons donc d’aller dans d’autres sources, mais à l’intérieur du pays. Nous allons à « Waingaro hot pools ». Là en pleine nature, nous trouvons un établissement avec deux piscines, d’immenses toboggans, un grand « splash » et des bateaux tamponneurs. Nous nous contentons des deux piscines : l’une doit être à 30 ° et l’autre à 35 ° et malgré le temps médiocre, c’est on ne peut plus agréable. Nous déjeunons sur place et retournons encore nous baigner en début d’après-midi. C’est un endroit très familial et il n’y a pas trop de monde. Les néo-zélandais adorent ce genre d’établissement et il semble qu’il y en ait pas mal dans le pays, ceci étant du au caractère volcanique de cette île, d’où le nombre important de sources chaudes. Nous rentrons vers 18h à Auckland et après dîner nous allons dire au revoir à R. Klette et sa femme Ghisela. Nous regardons avec eux le CD des photos de l’île de Pâques. 

   
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