Jour d'avant Sommaire Retour à Tahiti - Bora Bora Jour d'après

Jeudi 25 novembre 2004

En effet, l’orage a éclaté dans la nuit peut-être vers 2h du matin et il a plu  très fort (une vraie pluie tropicale !!). Il pleut encore quand nous nous réveillons, mais le soleil refait son apparition à 8h. Nous retournons en ville de 9h à 11h, puis bain et écriture sur la terrasse au soleil. L’après-midi nous ne faisons toujours pas grand-chose, bains, chaise longue sur notre terrasse à regarder le lagon et le coucher de soleil. 

Vendredi 26 novembre 2004

Toujours farniente entre la plage et notre terrasse. L’après-midi, vers 15h, nous  louons une voiture pour 24h. Nous faisons une première fois le tour de l’île. En fait, en dehors de la zone de la pointe de Matira (des deux côtés de cette presqu’île), il n’y a pas d’autre plage et c’est étonnant à quel point cette île est en fait déserte et peu (et mal) exploitée. Il y a une petite zone (environ 9 km) où il y a tous les hôtels (7 ou 8) et les quelques restaurants (4 ou 5 en dehors des hôtels). Le nord  de l’île en particulier n’est habité que par des polynésiens qui n’ont pas l’air très riches. Le soir on profite de la voiture pour aller dîner un peu plus loin que d’habitude.

Samedi 27 novembre 2004

Le matin, après être allé en ville s’occuper d’Internet, on fait le tour de l’île dans l’autre sens et toujours la même impression que la veille. Aujourd’hui il fait très beau et c’est la journée la plus chaude (peut être 35-37 vers 14h) depuis qu’on est sur l’île. Evidemment on se baigne beaucoup, mais seules les douches froides donnent une petite sensation de fraîcheur ; le lagon est vraiment très chaud. 

M dimanche 28 novembre 2004

P a raconté notre promenade en pirogue, pour le reste il n’y a rien à dire de Bora Bora qui n’existe pas vraiment. Toute la vie touristique est concentrée entre l’hôtel Bora Bora le plus vieux de l’île, que l’on voit de notre bungalow et l’hôtel Sofitel qui doit être à 1 km, passée la pointe de Matira. Hôtels sans surprise, bungalows sur pilotis, grandes salles à manger au bord de l’eau avec des toits de palmes tressées. Tout ça ressemble à des brochures touristiques, comme le lagon qui a des couleurs aussi crues que celles des cartes postales. En ce moment l’animation est nulle, les hôtels sont presque vides. Tous les polynésiens de l’île travaillent pour le tourisme, restaurateurs, jardiniers, balayeurs, femmes de chambres, vendeurs dans les magasins de paréos, ou vendeurs de fruits sous un parasol en plein air, ou encore ouvriers du bâtiment logés de l’autre côté de l’île que nous allons voir en louant une auto 24h, on fait le 2 fois le tour de l’île, une fois dans chaque sens, nous ne trouvons rien qui retienne l’attention et motive un arrêt, en cela Bora Bora est très pauvre par rapport à St Domingue ou la Martinique !). C’est un monde très artificiel. Lecture de Zola, j’achève Rome, qui donne un peu trop dans le pathos et vérité que j’aime bien. Puis Printemps au parking de Christiane Rochefort, enfin Paul Auster, le morbide voyage d’Anne Blume (que je ne comprends pas du tout) puis Moon Palace. P s’est plongée dans le volume sur la Polynésie. Nous venons de renoncer à louer un bateau pour aller pique-niquer sur un motu, à quoi bon ? Nous allons pique-niquer sur la terrasse de notre bungalow. Heureusement ce bungalow est très confortable et très bien situé. Je crois que nous avons tous les deux un peu hâte de partir, d’arriver en Nouvelle Zélande, de visiter un pays qui existe et pas seulement un décor de cinéma !! 

Lundi 29 novembre 2004

Il y a eu un orage très fort pendant la nuit et ce matin il pleut encore et c’est très gris. Après déjeuner nous quittons l’île pour arriver vers Papeete vers 16h. Le soir nous dînons tôt dans un restaurant chinois, à cause de départ matinal le lendemain. 

   
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