Hier nous étions sur la Mereenic Loop Road et aujourd’hui nous prenons la Luritja Road puis la Lasseter Highway pour rejoindre Yulara qui est le nom aborigène de Ayers Rock resort, alors que Ayers Rock lui-même s’appelle Uluru.Aujourd’hui ce sont de grandes routes goudronnées où il y a beaucoup plus de circulation et il fait aussi plus chaud qu’hier. La température atteindra 37 ° dans le début de l’après-midi. On fait environ 300 km mais entre Kings canyon et Yulara il n’y a rien, juste deux postes de ravitaillement en essence. Le paysage est toujours le même, assez plat, des touffes d’herbes jaunes et des « acacias d’Australie » qui sont très drôles : ce sont des arbres pas très haut, les feuilles sont tout contre le tronc si bien qu’ils ont l’air de plumet, on en a beaucoup photographiés. |
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Il y a également au bord de la route des plantes bizarres qui portent des fruits ronds comme des citrouilles, un ranger avec qui on parlera le lendemain nous dit que ce sont des « cucumis myriocarpus », des espèces de melons mais pas du tout comestibles car très amers. La seule chose qui est à voir le long de la route est le Mont Connor que l’on voit depuis la Lasseter Highway d’un belvédère. C’est comme Ayers Rock un gros rocher qui s’élève au milieu de la plaine et qui culmine à 859 m. Il est presque aussi grand qu’Ayers Rock mais son sommet est un immense plateau. Peu de publicité est faite pour qu’on s’approche et pourtant c’est une montagne magnifique et on regrettera de ne pas l’avoir approché de plus près. |
On arrive vers 13h à Yulara, c’est une petite
agglomération très sympathique où il y a des hébergements de toutes
catégories, du camping à l’hôtel de luxe. L’hôtel du Notre chambre aussi a une architecture très design intéressante. Le lit est au milieu de la pièce, la tête appuyée à un petit muret et la salle de bain et les toilettes sont derrière. Près de l’hôtel il y a un centre commercial construit autour d’une espèce de cour protégée par de grandes bandes de tissu blanc de formes triangulaires. Tout cela est assez réussi. Dans le hall de l’hôtel il y a de très belles peintures aborigènes et des paniers tressés. Nous passons les heures chaudes de l’après-midi au bord de la piscine et vers 17h30, nous nous mettons en route pour Uluru. |
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On a beau avoir vu des photos partout, c’est quand même un choc quand on s’en approche. Ayers Rock est protégé depuis 1958 par un parc national qui a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité en 1987. Après bien des récriminations les aborigènes ont obtenu que le gouvernement leur rende la propriété du site en 1985 et le rocher a repris son nom traditionnel de Uluru. Une route d’environ 10 km fait le tour du rocher et permet de le voir sur toutes ses faces. La surface du rocher est par endroit complètement lisse, par endroit au contraire striée. Il y a des renforcements abrités où il y a de la végétation qui profite de l’eau de pluie qui y converge (quand il pleut évidement !!). Il y a des crevasses et des grottes et des morceaux de rochers qui se sont détachés du rocher principal. Puis on va au point où il y a un grand parking pour pouvoir admirer Uluru au coucher du soleil. C’est vrai que le rocher change constamment de couleur au fur et à mesure que le soleil descend sur l’horizon. |