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Mercredi 19 janvier 2005

On repart en excursion, toujours avec le même chauffeur, Soka. On va d’abord voir une « plantation » d’épices. Comme tout le reste de l’île, c’est en fait très fouillesque. Il y a bien différentes plantes mais tout cela dans un désordre indescriptible. On voit des poivriers, des arbres à vanille, de la citronnelle, de l’anis, du curcuma, de la cardamome et des clous de girofle (qui sont des graines sur un arbre assez haut) ainsi que du gingembre. Puis de là, on part vers le nord de l’île par une route en assez mauvais état. Le réseau routier de l’île n’est pas très dense  et en très mauvais état.

On s’arrête près d’un énorme baobab et là on est en fait dans une école : la Fukuchani Secondary School où nous sommes reçu par le directeur qui nous montre son école dont il est très fier. Apparemment, c’est grâce à la générosité d’une allemande que cette école existe : il y a des tables (ce qui n’est pas le cas de toutes les écoles), des tableaux noirs et même un ordinateur.

Le directeur nous conduit dans une classe d’élèves de 14 ou 15 ans, avec une majorité de filles. Dès l’age de 7 ans environ, elles sont voilées : on ne voit pas leurs cheveux mais leurs visages et leurs yeux sont découverts. Elles ont toutes le même voile blanc et de longues jupes bleues. Les garçons eux ont des chemises blanches et des pantalons bleus (ici ils n’ont pas de cravates, mais à Stone Town, on en a vu qui avaient tous la même cravate qui fait partie de l’uniforme). 

Et nous arrivons à Nangwi Beach tout au nord de l’île. La plage est très belle, il y a plusieurs restaurants sur pilotis au bord de l’eau. On déjeune dans l’un d’entre eux, puis on passe une heure à la plage. Ensuite, on va voir un atelier naval, où ils construisent entièrement à la main des bateaux en très beau bois (pour la pêche et pour aller dans d’autres îles). On voit des bateaux à différents stades de construction. Il faut, paraît-il, deux ans pour faire un tel bateau, 5 personnes y travaillent et le bateau se vent 3 000 $ US, ce qui donne une idée de leur salaire, au moins pour ceux qui ont un travail fixe et régulier. Une autre chose qui nous a étonné au cours de ces 2 jours de promenade est le nombre de policiers qu’il y a sur la route et qui arrêtent les voitures, certaines fois pour vérifier les papiers, d’autres fois semble-t-il, d’après ce que nous dit le chauffeur, pour réclamer un petit pourboire, qu’il ne leur donne pas devant nous, mais qu’il doit probablement leur donner après avoir encaissé le prix extravagant de notre promenade, extravagant pour les standards locaux : on pressure au maximum le touriste, à ce niveau ils risquent de détruite « la poule aux oeufs d’or ». Un autre trait particulier de Nangwi : c’est vraiment un trou perdu, la route pour y arriver est complètement défoncée et les rues sont des ornières géantes, mais il y a un Internet café de même qu’il y a le téléphone portable dans toute l’île.  

 

Jeudi 20 Janvier 2005

Journée de farniente à la plage et sur les chaises longues pour parfaire notre bronzage. L’eau est toujours très chaude que ce soit à la plage ou à la piscine. 

   
   
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