|
Nous nous levons à 5h du matin pour partir à l’aéroport prendre notre avion pour Cuzco. Quand nous arrivons à l’aéroport, nous apprenons que notre vol a été purement et simplement supprimé. C’est la panique car nous devions être attendus à Cuzco et notre programme de visite commence dès le lendemain matin. Pas d’autre vol pour Cuzco de toute la journée. Nous achetons donc un billet pour Lima et une fois arrivés à Lima un billet pour Cuzco. Nous appelons de l’aéroport de Lima notre agence de voyage que Jean-Philippe avait appelée lui-aussi. Et finalement, on arrive à communiquer notre nouvelle heure d’arrivée à Cuzco où nous arrivons vers 15h assez fourbus. Nous sommes effectivement attendus à l’aéroport et on nous conduit à l’hôtel qui a été réservé. L’hôtel est une stupide construction parallélépipédique dans une banlieue sordide de Cuzco. La chambre est convenable mais l’environnement impossible. Pour arranger le tout, il pleut et les nuages sont très bas (l’avion a eu beaucoup de mal à se poser à Cuzco). Après un repos de 2h, nous prenons un taxi pour aller dîner en ville. On se fait déposer sur la place d’Armes et là, oh surprise, c’est superbe (on ne pouvait pas imaginer cela depuis notre banlieue infâme). La place d’Armes mérite sa réputation de plus belle place d’armes d’Amérique du Sud. Il y a au moins trois églises coloniales sur la place qui sont superbes. La place est entourée de maisons coloniales à balcons en bois, peints de couleurs très vives, assez souvent d’un bleu très profond. Ces balcons en bois sont situés au dessus d’arcades. Le centre de la place est occupé par un jet d’eau surmonté d’un cygne, au milieu d’une vaste vasque. Toutes les petites rues qui partent de la place sont très agréables et bordées de jolies maisons. Nous pénétrons dans plusieurs hôtels de même catégorie que le nôtre, voire moins chers et beaucoup plus avenants. Dans tous, il y a de la place. De l’un d’eux, nous essayons d’appeler la dame Paula qui nous attendait à l’aéroport et qui nous avait laissé ses coordonnées, mais son portable est débranché. Nous dînons très agréablement sur un balcon dominant la place et rentrons en taxi à notre hôtel. Paula nous appelle et nous lui disons fermement que nous ne voulons pas rester dans cet hôtel. Elle nous dit qu’elle viendra demain matin à 9h. |