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Paule : Voila, nous sommes
partis vendredi 1er décembre à 9h20 de Paris en direction de
Londres puis à 11h de Londres pour arriver samedi matin 2 décembre à
Singapour à 8h. Voyage sans problème. Nous réussissons à dormir environ 6h dans
l’avion. Nous sommes attendus à Singapour et après avoir passé rapidement les
contrôles de police et de douane, nous partons dans un minibus pour la Malaisie.
On voit peu de choses de Singapour, beaucoup d’autoroutes, de grands espaces
verts très soignés. |
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C’est un véritable bâtiment qui a
été construit à la frontière de Singapour et de la Malaisie, très neuf. Nous
passons la frontière à pied et notre chauffeur nous attend de l’autre côté du
bâtiment. Le contraste est saisissant quand nous arrivons à Johor Bahru. C’est
beaucoup plus peuplé, très désordonné et pas très reluisant. Le chauffeur ne
sait pas où nous conduire pour trouver notre voiture de location. Après
plusieurs coups de téléphone, il finit par savoir où se trouve le loueur de
voitures. Nous devons attendre ½ h environ que la voiture soit enfin prête et
nous partons. Nous trouvons facilement la route de Kota Tinggi et Mersing. |
Puis nous reprenons la route pour
Kuantan que nous atteignons péniblement vers 18h. C’est rude de conduire 320
km en descendant de l’avion et nous sommes vraiment fourbus. Notre hôtel est
assez luxueux et le personnel très aimable. Nous dormons très bien de 10h à
7h du matin et nous nous réveillons en forme et recalés. Dimanche matin, nous
reprenons la route pour Terengganu. Nous longeons la mer de Chine qui est assez
belle mais qui s’avèrera assez dangereuse. Les vagues sont d’une violence
inouïe mais l’eau est très chaude.
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Nous traversons plusieurs villages
de pêcheurs et nous assistons même à l’arrivée et au déchargement d’un
bateau de pêche, dans un estuaire de fleuve côtier. Le bateau est rempli de
poissons (beaucoup de sardines) et il y a une foule intense qui s’active, tout
cela plutôt dans la bonne humeur.
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Notre resort a du être beau il y a 20 ans environ, il y a un effort évident de recherche architecturale mais il porte son âge. Il y a de très belles pierres grises au sol de la salle de bain et autour des lavabos. Le clou est une baignoire en plein air, protégée des regards extérieurs par un mur et de la végétation et nous nous y plongeons tous les deux assez agréablement et ensemble. Le lit est immense, je dirais 3m de large! ! |
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Pénible sortie de Johor Bahru qui
n’en finit pas, c’est très laid, très encombré, au bout d’une heure
nous avons fait à peine 45 km. Ca s’améliore un peu, vers 12h15 nous sommes
à Mersing où nous trouvons la mer. On s’arrête pour déjeuner dans un
kiosque au bord de la plage, il y a des quantités de kiosques comme ça, cinq
ou six côte à côte là où nous sommes, au milieu de jeux pour enfants.
Franchement démocratique, 11,50 ringgits pour deux bols de soupe épicée avec
nouilles, crevettes, légumes, bouts de calamars, deux jus de pomme et un lychee
en dessert. Nous avons un peu de mal à continuer. Paule prend le volant, mais
elle a autant de mal à lutter contre le sommeil que moi, elle aussi a de brèves
pertes de conscience qui la font mordre sur les bas-côtés. Nous profitons
d’un rayon de soleil pour nous baigner sur une plage déserte, l’eau est
chaude, les vagues sont brutales, mais ça nous réveille un peu. |
A Pekan, nous passons sans nous arrêter près de plusieurs mosquées, le temps s’est dégradé, on vient de passer un grain, et l’on ne pourrait faire que de bien médiocres photos. Ces mosquées sont toutes assez récentes quand elles ne sont pas flambant neuves. La route depuis Mersing est déserte et ne traverse pas grand-chose ; là où nous nous sommes baignés il n’y a que quelques maisons et quelques bateaux de pêcheurs à l’embouchure d’un petit fleuve côtier. Kuantan n’est pas désolant comme Johor Bahru, on le traverse pour gagner notre hôtel qui est à 5 km, à Telok Champedak. Les maisons, le golf et les jardins qui bordent cette route sont assez soignés. Le Hyatt mérite ses étoiles et nous mangeons assez bien pour 120 ringgits. |
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Bonne nuit réparatrice, je dors
vraiment dix heures, puis j’écris sur mon ordinateur ; nous sommes recalés l’un
et l’autre, c’est une chance que nous souffrions très peu du décalage horaire.
Petit-déjeuner buffet assez plantureux ; l’agent de voyage de Kuala Lumpur a
bien envoyé un fax à l’hôtel et nous n’avons pas de problème au moment du
règlement, mais il ne nous a pas envoyé l’itinéraire précis qu’il m’a promis
hier au téléphone.
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Et c’est partout pareil le long
de la route assez monotone qui longe la mer, mais d’assez loin ; de la
forêt peu spectaculaire, beaucoup de cocotiers, de temps en temps une petite
concentration de maisons et de kiosques avec un invraisemblable nombre de
restaurants ou lieux de bouffe, souvent minuscules, juste quelques tables sous
un bout de toiture. Les mosquées sont annoncées par des panneaux, 500 mètres
à l’avance, elles sont toutes assez modernes, assez semblables en ciment,
avec des coupoles bulbeuses et un minaret. On voit aussi beaucoup d’écoles
qui comme les mosquées sont bien entretenues, propres, alors que les maisons
ordinaires ne le sont guère.
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Nous faisons un autre arrêt,
encore à l’embouchure d’un petit fleuve, pour assister à l’arrivée
d’un bateau de pêche, plein de petits poissons qui ressemblent à des
sardines. Le bateau ne doit pas revenir de loin, il y a bien une quinzaine de
mecs dedans et il y en a autant qui se précipitent, à son arrivée, dans ce
qui ressemble à une criée au poisson moderne construite à moitié sur le
fleuve, avec des chariots et des bacs vides. Et tous ces gens s’affairent pour
décharger le bateau le plus rapidement possible.
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Il nous faut une bonne heure pour
trouver notre resort, qui n’est pas du tout à Kuala Terengganu, mais à
Merang. Je ne comprends pas vraiment pourquoi l’agent de voyage a donné une
adresse factuellement fausse, et je ne suis pas content car cela ne va pas aider
à la promenade que j’espérais faire demain le long de la rivière. Le resort
Aryani a dû être à la pointe du progrès il y a trente ans et j’imagine les
articles qui ont dû lui être consacrés dans diverses revues d’architecture.
Le soubassement de la salle à manger, l’escalier qui y mène, et aussi le
carrelage de notre salle de bain sont faits d’une pierre magnifique. Tout le
resort est un peu décati, mais il y a de beaux restes, les toitures ont des
formes intéressantes et les rebords de toits sont garnis de festons de bois découpés
à la scie à chantourner, qui font très « malais » |
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Notre bungalow fait un peu penser à celui que nous avons habité à Bora-Bora, nous avons un lit de 2,50 mètres de large et une baignoire extérieure à deux places que nous utilisons par jeu, nous ne pouvons malheureusement pas tirer plus de quelques centimètres d’eau chaude ! Le dîner est fort bon, pas cher, au son d’un xylophone en bois, sous un grand hall, sans murs latéraux, bien aéré et ventilé. La nuit est très noire. |
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