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Mardi 16 janvier

Ce matin, nous partons du resort à 7h en bateau puis avion pour Port Villa et dans la foulée, avion pour Tana. Comme d’habitude, il fait beau quand nous partons de Santo et il pleut quand nous arrivons à Tana et on se fait une fois de plus copieusement arroser.

Après déjeuner, nous partons dans deux 4x4 pour aller au volcan. Il ne fait vraiment pas beau. Nous sommes environ 15 personnes, toutes les autres sont des Australiens ou des Néo-Zélandais. On roule sur une assez mauvaise piste qui est la seule route de l’île. Le volcan se trouve à environ 50 km du resort et il nous faut plus de deux heures, presque trois pour y arriver.

En chemin, on s’arrête pour écouter la chorale d’un village menée de main de maître par un instituteur de je ne sais quelle mission. Il y  a des enfants et des adultes qui chantent avec beaucoup d’énergie mais très mal. Les enfants ont des bouquets de fleurs qu’ils nous offrent. Tout cela est pétri des bons sentiments mais un peu tristounet.

On ne s’arrête pas au belvédère d’où l’on est sensé voir le volcan car on est en plein brouillard. Le temps s’améliore un peu comme nous approchons du volcan. Il est majestueux et il y a une colonne de fumée qui s’en échappe.

On le découvre en arrivant sur une grande étendue de laves volcaniques, noires comme il se doit et qui forment des concrétions de formes diverses. Il y a une rivière qui coule au milieu de ce champ de lave et qui forme même une chute spectaculaire. Nous traversons la rivière directement dans le 4x4. Puis nous contournons le volcan pour aller voir le cratère.

Après ¼ h de piste, nous trouvons une chaîne avec un cadenas qui nous empêche de continuer sur la piste. Les deux chauffeurs de 4x4 sont complètement pétrifiés et il s’engage une grande discussion avec deux indigènes locaux qui prétendent ne pas avoir la clef.

Les chauffeurs sortent alors d’un sac un téléphone satellite qu’ils ne savent pas faire marcher et ils ont un mal fou à appeler la patronne du resort. Il semble que ce soit une question de gros sous, la patronne du resort n’ayant pas honoré ses promesses.

 

Enfin, au bout d’une heure et demie, la situation se débloque et quelqu’un arrive avec LA CLEF ! ! Il est près de 6 h ¼ et nous arrivons au sommet d’un monticule d’où l’on domine le cratère du volcan alors qu’il fait presque nuit. Et là, c’est un spectacle extraordinaire. Il y a des explosions qui se succèdent à un rythme très rapide. C’est plus beau que le plus beau des feux d’artifice que l’on puisse imaginer. On reste là, médusés, pendant ½ heure puis on est obligé de partir car il y a encore 1 h ¾ de route pour rentrer au resort.

C’est quelque chose d’avoir vu des photos de volcans en éruption mais c’est autrement plus saisissant de le voir de si près et de l’entendre.

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