Nous sommes partis très tard de l’île de Pâques (pour cause toujours de l’APEC) car notre avion venait de Santiago où il avait été très retardé. Nous arrivons au milieu de la nuit (3H du matin heure locale) à Tahiti. Transfert vers un hôtel de la ville où nous ne dormons pratiquement pas. Le jour se lève très tôt (avant 5h) et à 6h il y a une activité folle dans les rues (notre hôtel est en plein centre de Papeete, à deux pas du marché). Nous nous promenons pendant 3h dans les rues de Papeete, qui ne ressemble pas du tout à Hanga Roa. Il y a un front de mer, assez élégant, fleuri et animé. Notre hôtel donne sur l’hôtel de ville qui est une fort belle construction. Il fait beau et chaud. Nous prenons l’avion à 11h pour Bora Bora. C’est un tout petit avion à hélice, les places ne sont pas numérotées. Escale rapide à Moorea. Nous ne sommes pas du bon côté de l’avion pour jouir de l’arrivée à Bora Bora. De notre côté, le ciel est bleu et il y a du soleil alors que côté Bora Bora il fait très sombre et il pleut. Nous prenons l’avion à 11h pour Bora Bora. C’est un tout petit avion à hélice, les places ne sont pas numérotées. Escale rapide à Moorea. Nous ne sommes pas du bon côté de l’avion pour jouir de l’arrivée à Bora Bora. De notre côté, le ciel est bleu et il y a du soleil alors que côté Bora Bora il fait très sombre et il pleut. |
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Puis nous prenons un catamaran pour aller à Vaitapé (la capitale !), l’aéroport étant situé sur un « motu » (en fait long banc de sable) et ensuite un autobus, un «truck» pour aller à notre hôtel. Et là, ô miracle, nous avons un «bungalow plage» situé sur la plus belle plage de l’île, tout au bord de l’eau. Notre bungalow est vaste, prolongé par une terrasse donnant sur la plage. Nous passerons beaucoup de temps sur cette terrasse à admirer le lagon qui change de couleur sans arrêt, passant du gris au blanc, du bleu, turquoise au rose suivant l’heure et l’état du ciel. |
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L’eau dans le lagon est très chaude, transparente et peuplée d’une multitude de poissons. Un beau jardin entoure les bungalows. Il y a peu de profondeur et on peut aller à pied très loin. On voit au loin la barrière de corail qui ferme le lagon et les vagues qui viennent s’y briser. |
M 22 novembre 2004 |
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Pour quitter l’île de Pâques nous sommes victimes de l’APEC qui réunissait à Santiago depuis 4 jours quelques milliers de fonctionnaires des pays riverains du Pacifique et MM Bush et Poutine. Notre avion a du retard, dû à des restrictions de départ à l’aéroport de Santiago, où il a du attendre que tous les VIP soient partis pour être autorisé à décoller, à moins qu’il ait attendu que soient prêts à partir les fonctionnaires néo zélandais de 2nd rang dont la classe affaire de notre avion est pleine. Comme je proteste, on nous installe dans le salon des VIP de l’aéroport en nous disant que nous devrons le quitter quand le 1er ministre australien fera une escale technique. Effectivement, le Royal Australian Air Force N° 1 arrive et il y a une grande agitation pour recevoir le 1er ministre l’espace de 30 mn. Avec tout ça, nous décollons à 1h50 du matin au lieu du 10h30 prévu et le vol dure 6 heures, ce qui avec 2h30 de décalage horaire fait que nous arrivons à 2h30 du matin à Papeete et dans notre hôtel vers 3h30. Pour être réveillés par un grand soleil à 6h. Papeete est déjà complètement réveillé, nous sortons, il y a du monde dans la rue, de nombreuses boutiques et le marché sont déjà ouverts, dès 6h30 nous voyons des écoliers et lycéens sac au dos. |
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Rien à voir avec Fort de France, Papeete est assez bien construit avec un front de mer, promenade et kiosque à musique, planté de beaux arbres plutôt agréables. Sous nos fenêtres, l’hôtel de ville est un assez grand et beau bâtiment. Pas de problèmes pour arriver jusqu’à Bora Bora. Notre petit avion à hélices part à l’heure, fait une brève escale à Moorea et de là prend 45 mn pour rejoindre l’aéroport de Bora Bora qui est sur un îlot tout à fait à la pointe nord. Nous nous sommes à tord installés à droite de l’appareil, la vue est à gauche mais ce qui est mieux c’est que des nuages d’orages s’accumulent au centre de l’île pendant que de notre côté nous n’avons que du ciel bleu. Un catamaran nous conduit à Vaitapi, la capitale, à peu près au milieu de l’île du côté ouest. Et de là, un bus nous emmène à l’hôtel Matira tout à fait à la pointe sud. |
Ô miracle, là on nous donne le bungalow N° 1 qui est merveilleusement situé au bord de l’eau. Les bungalows de bois, avec des toitures en tavaillon, sont installés sur un beau terrain herbu planté de beaux arbres, palmiers, cocotiers et manguiers. Ce terrain domine la plage de 1,50 m environ, il y a un mur de soutènement et un escalier pour descendre sur la plage large seulement de quelques mètres et faite de débris de corail plutôt que de sable, elle est très blanche. Le lagon qui la borde est peu profond et a des couleurs incroyables (et très changeantes, j’écris cela mardi matin et nous avons déjà vu ce lagon de plusieurs couleurs allant du gris foncé au blanc très pâle, à la turquoise, au vert, au rose au lever et au coucher du soleil. |
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L’eau est franchement chaude (je dirai 30 ° ou plus) mais peu profonde, on ne s’y enfonce guère que jusqu’à la taille. Notre bungalow est vaste, confortable et 2 grands fauteuils de bois sur la terrasse qui l’entoure sont un endroit idéal pour contempler le lagon et ses changements de couleur. Nous essuyons un grain juste après notre repas, à 100 m de notre bungalow, sur une jolie terrasse. Mais le ciel est redevenu bleu quand nous nous sommes réveillés d’une très courte sieste. Voila, c’est Bora Bora, exactement ce que l’on cherchait, peut-être encore un peu mieux tant notre bungalow est bien situé, tant l’eau est chaude, tant le lagon est surprenant de couleur. Le coucher de soleil est fort beau (on devrait voir encore plus somptueux !) et nous mangeons bien (hélas cher, mais l’on s’y attendait, le franc pacifique, 120 pour 1 € et manifestement mal évalué). |