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Mercredi 24 janvier dans le parc des volcans

Paule : Le temps est un peu couvert ce matin. Nous allons d’abord au parc des geysers.

Mais le temps se couvre de plus en plus et les nuages sont très bas. On ne sait plus si on est dans le brouillard ou dans les nuages de vapeurs d’eau qui s’échappent d’un peu partout. Les geysers sont de mauvaise composition et ne daignent pas se manifester. Le plus grand des geysers est le Pohotu mais il y en a trois autres dans ce parc de Te ope.

Un peu plus loin, on s’arrête voir des mares de boue bouillonnante que nous avions vues il y a deux ans et qui sont toujours aussi saisissantes. Puis on reprend la route vers le Sud en direction du lac Taupo. Un peu avant d’y arriver nous nous arrêtons aux chutes de Huka.

C’est la rivière Waiakato qui sort du lac Taupo. Ces chutes sont spectaculaires et une passerelle les enjambe. L’eau a une couleur bleu-vert très clair et elle est transparente. C’est vraiment superbe.

Puis nous nous arrêtons à Taupo qui est une petite ville assez agréable. Le lac Taupo est le paradis des pêcheurs à la truite. Il y a un peu de monde mais beaucoup moins que ce que l’on pourrait attendre d’un endroit aussi touristique. Le lac Taupo est le plus grand lac de la NZ. Puis nous longeons le lac sur sa rive est mais le temps pluvieux n’incite pas à s’arrêter. A Turangi, nous fréquentons encore des sources thermales avec piscine privée.

Puis nous arrivons dans le parc national des volcans, le parc de Tongariro, mais on est en plein brouillard et on ne voit strictement rien. Nous arrivons au château, hôtel datant des années 30, assez luxueux dans lequel nous devons passer trois nuits. La première chambre que l’on nous donne ne jouit d’aucune vue et nous sommes obligés de râler sec pour avoir une chambre dans l’aile historique et qui dispose d’un peu de vue (quand il n’y a pas de brouillard).

Maurice : Dès mercredi, nous sommes obligés de déchanter, le temps est gris et menaçant. Nous décidons d’aller voir un geyser, le Pohotu, et pour ça nous sommes obligés de payer 28 dollars chacun à l’entrée d’un vaste bastringue, le Te Puia, qui contient un parc thermal et un « village »maori. Les visiteurs sont nombreux, beaucoup de Japonais en groupe, riant bêtement, comme tous les Japonais en groupe. Les constructions maories, et les sculptures qui les ornent ne valent pas grand-chose, les huttes en rondins sensées être des répliques de huttes dans lesquelles vivaient les Maoris à l’arrivée des Européens sont même assez indigentes.

Le personnel, entièrement maori (si j’en juge par la couleur de la peau), est un peu bizarrement accoutré, les hommes portent des plumes fichées dans leur catogan, mais ce n’est vraiment que du folklore, des petites touches destinées à faire maori ; godasses, jupes, pantalons et t-shirts viennent du supermarché du coin. Et la pluie se met à tomber alors que nous contemplons un geyser qui ne fonctionne pas ; je photographie quelques concrétions sulfureuses et nuages de vapeur s’échappant du sol, et nous restons stoïquement près d’une demi-heure à espérer que l’un des trois geysers veuille bien se déclencher. Mais mon t-shirt est trempé, la pluie redouble et nous partons. Je regrette nos 56 dollars.

Peu à voir sur la route de Taupo, on roule entre des sapins qui me font penser à la Forêt Noire. Peu avant d’arriver à Taupo, nous allons voir les « Hula Falls », qui ne sont pas des chutes à proprement parler, mais un couloir très resserré entre deux parois volcaniques dans lequel passe la rivière abondante sortie du lac Taupo ; le courant est très violent, l’eau d’une belle couleur bleue coule très vite en écumant et le grand jeu bien-sûr est de remonter les trois cent mètres de ce couloir dans un jet boat. Il n’en passe pas quand nous sommes là et nos velléités d’en prendre un ne résistent pas au prix exorbitant de cette attraction, comme de toutes, d’ailleurs.

Taupo, comme Rotorua, est très plein de touristes et nous y déjeunons brièvement sur le trottoir, on ne fait pas de vrai repas à midi, on ne peut que manger une tarte, une quiche, ou une soupe dans un « café », dont beaucoup sortent quelques tables dehors, sous un auvent, pour que les fumeurs puissent fumer. Au bord du lac que l’on longe sur trente km on ne s’arrête que le temps de photographier des jeux de lumière et l’on arrive à Tokaanu, où il y a des thermal pools. On commence par faire une amusante petite promenade de vingt minutes entre petites mares d’eau ou de boue chaude et rivières fumantes, sur un circuit gratuit. Et pour 12 dollars nous avons le droit d’occuper vingt minutes une petite piscine privée, assez tristounette, dont l’eau doit être à 40 degrés.  Après nous montons dans la brouillasse, c’est le fantôme du château que nous voyons apparaître dans le brouillard.

Les réceptionnistes nous donnent une première chambre dans l’annexe nouvelle qui n’a aucune vue et où l’on entend un bruit détestable d’eau qui coule dans les chéneaux. Après une protestation vigoureuse, nous obtenons une autre chambre dans le château lui-même et avec une vue bien dégagée sur le brouillard cachant complètement le mont Tangariro ! Les fenêtres, dont seule la partie supérieure s’ouvre un peu, ne sont guère faite pour les fumeurs ! Dîner au café de l’hôtel.

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