Jeudi 25 janvier dans le parc des volcans
Paule : On se réveille toujours dans le brouillard et c’est un peu désespérant. Mais on décide quand même de faire en voiture le circuit d’une centaine de km qui fait le tour du parc. On s’arrête assez longuement à Okakume qui n’est pas très grand mais assez charmant. Le temps s’améliore un peu. Il cesse (momentanément) de pleuvoir. Nous passons du temps avec un agent de voyage assez sympa pour essayer de louer une voiture au Chili. Puis on reprend le circuit. On aperçoit un des volcans du parc, le mont Ruapehu, mais son sommet reste dans les nuages. Et le temps se redégrade et nous arrivons vers 5 h au château encore en plein brouillard. |
|
|
Maurice : Jeudi réveil dans la brouillasse, on n’y voit pas à 100 mètres, et en plus il fait froid, dix degrés tout au plus. L’hôtel est heureusement bien chauffé et nous n’avons pas souffert du froid cette nuit. Hésitation sur ce qu’on doit faire, puis nous partons faire le tour prévu du parc national, dans le sens trigonométrique. Il fait déjà nettement meilleur à Okahune. Il fait beaucoup plus chaud et il y a des passages de soleil, et nous nous y arrêtons longuement. C’est un village sympathique, nous y déjeunons et nous rentrons chez un agent de voyage pour lui demander de nous réserver une voiture de location à l’aéroport de Santiago le 9 février. Le dénommé Nigel, qui à une belle tête de ranger (il porte un brassard d’ambulancier) est fort aimable, plus qu’aimable, nous sommes l’occasion qu’il n’espérait plus de donner un peu de saveur à une morne journée et nous passons une heure avec lui. Très peu à voir au retour dans un paysage désolé, sans arbre, qui fait penser au sommet de la Margeride, nous nous arrêtons manger des abricots au bord d’un torrent et là sentons les premières gouttes. Notre hôtel est à nouveau au milieu de nuages tellement gorgés d’eau qu’on ne sait dire s’il pleut ou pas. Dîner convenable au restaurant de l’hôtel. Nous avions téléphoné à notre agent de voyage, Mark Badland, à Auckland, pour lui demander de nous faire coucher à Auckland à notre retour de Queenstown le 5 février et il devait nous rappeler ou envoyer un fax. Mais il n’a fait ni l’un ni l’autre, si bien que je l’appelle à nouveau et lui parle de la possibilité de quitter le château dès demain : je vais négocier avec eux, me dit-il d’une voix assurée. |