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Dimanche 10 décembre 2006  

Paule : Dimanche matin, nous quittons le parc de Taman Negara en pirogue vers 9h. Pendant le petit-déjeuner, je me suis fait voler un pancake dans mon assiette par un singe. Nous étions installés en bordure du restaurant, les restaurants sont toujours faits de la même manière, un immense toit débordant largement, pas de murs latéraux, ce qui fait un grand espace à l’abri du soleil et de la pluie, très aéré et agréable. Le singe a sauté d’un arbre, s’est précipité sur mon assiette renversant ma tasse de thé et s’est emparé d’un pancake avant que j’aie le temps de réaliser ce qui se passait.

 

Le trajet en pirogue dure 1h45 et le beau temps est revenu, le ciel est de plus en plus bleu au fur et à mesure que nous descendons du parc. Un chauffeur nous attend à l’arrivée avec une Mercédès qui est très poussive. Le chauffeur, assez sympa, est élégant : chemisette blanche et pantalon sombre. Nous partons vers 11h30 après avoir récupéré les deux valises que nous avions laissées à la consigne avant d’aller dans le parc. Le trajet est assez long et il y a beaucoup de circulation car c’est dimanche. Le chauffeur ne prend peut-être pas la route la plus directe et il nous fait traverser la montagne. Nous passons par Genteng Highlands qui est une station climatique à 1000 m d’altitude et à peine à 50 km de Kuala Lumpur où les malais aiment bien venir pour profiter de la fraicheur du lieu. Il y a un monde fou, des hôtels en forme de gratte-ciel que l’on atteint en téléphérique. Les voitures ont du mal à monter les côtes et on voit plein de voitures arrêtées au bord de la route, capot soulevé pour faire refroidir le moteur, ce que l’on ne voit plus en Europe depuis bien longtemps.

 

Nous nous arrêtons déjeuner d’une soupe au bord de l’autoroute dans un complexe où il y a bien 50 petites échoppes qui servent à manger. Le chauffeur roule aussi vite qu’il peut pour qu’on attrape le ferry de 5h pour Pangkor.

Le paysage au bord de la route est toujours le même, énormément de palmiers, des bananiers et parfois des rizières. Nous arrivons à 16h55 sur la jetée et là, on nous dit qu’il n’y a pas de réservation à notre nom au resort de Pangkor. Je montre notre itinéraire et par chance, il reste une (pas deux ! !) chambre car il y a eu un désistement.

 

Après d’assez longues palabres, on embarque sur le ferry qui lui n’est pas très plein, 5 ou 6 familles asiatiques, chinoises, japonaises ou coréennes. Un autobus nous attend à la descente du ferry. La traversée a duré 35 mn sans problème.

Au resort, on nous dit qu’on appellera l’agent de voyage demain matin lundi. On nous donne une chambre dans un petit bâtiment de 3 étages. Le resort est assez luxueux, situé au bord d’une belle plage de sable blanc et là la mer n’est pas agitée et toujours aussi agréablement chaude. Il y a de beaux jardins et deux espaces de piscines. Il y a énormément de monde, beaucoup de familles avec parents, grands-parents et enfants nombreux. A la piscine, comme il fallait s’y attendre, il y a de jeunes malaises qui se baignent toutes habillées avec leur voile sur la tête, c’est assez comique ! !
Nous dînons au restaurant de l’hôtel ; là il y a peu de monde, la foule étant dans un autre restaurant où il y a un buffet. Nous avons droit à un petit concert par un orchestre composé de 3 filles et un garçon. Les filles portent des mini jupes qui sont vraiment minimales et des débardeurs très décolletés avec par contre des chaussettes et des bottes qui montent jusqu’au genou. Leur répertoire est assez international : besame mucho, guantanavera, …

Maurice : Réveillé à 5h sans espoir de me rendormir, je me fais du café et m’installe sur la terrasse avec l’ordi et je relate nos visites d’hier. C’est à six heures que j’entends le muezzin, sûrement électronique.

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