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Lundi 11 décembre 2006

Paule : Lundi matin après le petit-déjeuner, nous allons à la réception pour appeler l’agent de voyage. Nous tombons sur un responsable assez haut gradé qui nous emmène dans un petit bureau pour appeler Kuala Lumpur. Entre-temps, il avait reçu un fax de confirmation nous concernant. Il nous reçoit fort aimablement et nous décidons d’émigrer vers une villa pour 200 ringis de plus par jour (soit un peu plus de 40 euros).
Et là, c’est le luxe absolu, nous avons une villa indépendante en bordure de plage, un peu à l’écart du bruit du bâtiment central (les villas sont réservées aux couples sans enfants et aux jeunes mariés). Une belle terrasse face à la mer avec 2 transats et un parasol sert d’entrée à la villa qui a une très grande chambre et un petit salon annexe, une grande salle de bains avec une baignoire à deux places et comble du luxe, une douche extérieure chaude dans un espace agrémenté de plantes vertes et c’est absolument divin de s’y doucher. On s’y installe en fin de matinée, on n’a que quelques pas à faire pour aller se tremper dans la mer.

 

Puis on se fait conduire en taxi à Pangkor village, la capitale ! ! qui est à sept km environ du resort. Ce n’est pas très grand, essentiellement deux rues très commerçantes : il y a à la fois des boutiques de fringues (essentiellement thaïlandaises et de contrefaçons de marques australiennes et européennes) et des boutiques de poissons séchés. Il y a d’énormes paniers de poissons séchés, des poulpes, des petites anguilles, des sardines, … et toute la ville sent le poisson séché. C’est assez colonisé par des chinois, des thaïlandais et quelques indiens mais assez peu de boutiques tenues par des malais.

Nous y déjeunons d’une soupe de nouilles agrémentées de quelques morceaux de poisson séché. C’est assez bon. Puis nous rentrons à 15h30 à notre resort et nous passons la fin d’après-midi sur notre terrasse ou dans la mer, à ne rien faire, qu’à jouir du paysage et du confort de la villa. Le soir, nous dînons au buffet et c’est assez bon. Pendant la nuit, il y a de l’orage, du tonnerre, des éclairs et une pluie de mousson.

 

Maurice : Ce n’est qu’aujourd’hui, vers 13h que j’écris, dans le bungalow où nous sommes désormais installés pour quatre jours au Pangkor Beach resort. Nous avons passé la matinée à téléphoner à Asian Overland et à déménager de la chambre où nous avons passé la nuit. Hier quand nous sommes arrivés à Lumut Jetty, d’où l’on embarque pour Pangkor, nous n’étions sur aucune liste, personne n’avait entendu parler de nous. Ca s’est résolu parce que le Beach resort a eu un désistement et nous avons occupé une assez bonne chambre dans l’aile Pacific.

Mais nous avons été tentés par un bungalow, un bonhomme aimable a décidé de ne nous faire payer que 200 MR de supplément par nuit et cela les vaut. Là, nous sommes franchement bien, c’est grand, nous avons une terrasse avec transats orientée vers le sud-ouest, on verra les couchers de soleil, nous avons une douche extérieure et une baignoire à deux places. Nous sommes à 50 mètres de la mer où l’on peut aller nu-pieds en maillot de bain. Les vagues ne sont que des ondulations, le sable est fin et l’eau est chaude. Au-dessus du bungalow s’élève un magnifique mur végétal, dans lequel se niche, un peu plus loin, un temple chinois.

La journée d’hier a été un peu monotone. Départ par temps gris du parc, la pirogue est très chargée, dix sept personnes avec leurs bagages et nous mettons à peine moins de deux heures.  Il n’y a vraiment rien à voir le long du trajet qui doit faire quelque 50 kilomètres. Le temps s’éclaircit heureusement. Notre chauffeur arrive peu de temps après le bateau, il a une Mercedes bien fatiguée, qui a du mal dans les côtes. C’est moins tape-cul que la pirogue.

Il prend un drôle d’itinéraire, nous faisant redescendre vers le sud pour rejoindre l’autoroute Kuantan-Kuala Lumpur que l’on prend jusqu’à la sortie qui  mène à la grande station de « montagne » de Genting Highlands, de grosses masses de béton que l’on voit de très loin sur la ligne de crête. On s’arrête, juste avant la sortie, dans une aire de repos avec une immense structure ressemblant à un hall de gare où bouffent quelques centaines de personnes, c’est un vaste « food-court » à la mode singapourienne. Je pense que notre chauffeur est chinois bien qu’il aille chercher notre bouffe chez un thaï.

On traverse la montagne par une route assez escarpée et très encombrée (nous sommes dimanche !) pour rejoindre l’autoroute de KualaLumpur à Itoh à Tanjung Malim en passant par Batang Kali. On resort de l’autoroute à Bidor où il nous reste encore 70 Km pour Lumut.

On y arrive à 17h pile. Le chauffeur paraissait anxieux d’arriver avant cette heure-là, il a passé plein de coups de téléphone à je ne sais qui et déclaré que nous étions attendus, ce qui s’avère être faux. On débarque les bagages une première fois, pas au bon endroit, on repart pour le guichet du Beach resort où l’on ne nous connaît pas. Mais tout se règle quand même et c’est à 17h30 que le bateau pour notre resort s’ébranle. Vieux rafiot jaune et bien fatigué lui-aussi. La sortie du port n’a rien de spectaculaire, l’arrivée à Pangkor non plus, il ne pleut pas mais nous avons un beau ciel d’orage.

Ayant trouvé une chambre, nous avons le temps de nous baigner dans une eau très chaude dont la surface est à peine ridée. Un peu de soleil est réapparu et on a droit à un assez beau coucher de soleil. Pendant le repas, à la terrasse, il y a une succession ininterrompue d’éclairs mais il ne pleut pas. Nous avons encore fait 350 Km en voiture, nous étions moins dans la forêt et plus dans les plantations, mais le résultat est le même, il n’y a rien à voir, pas la plus petite raison de s’arrêter en 350 Km et des palmiers, à huile, pas des dattiers, à en avoir la nausée !

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