Mercredi 13 décembre 2006 toujours sur la terrasse de notre villa
Paule : L’orage éclate encore pendant la nuit ou plus exactement tôt le matin. Nous sommes un peu inquiets car nous avons réservé une promenade en bateau autour de l’île. Mais encore une fois le beau temps revient progressivement et nous pouvons partir à 10h dans un vrai bateau, équipé d’un puissant moteur de hors-bord alors qu’on nous avait dit la veille qu’on partirait sur un catamaran équipé d’une voile. Mais peu importe, la promenade est très agréable. Le pilote du bateau est un très jeune garçon, à peine 17 ans, qui parle très peu d’anglais mais qui est très sympathique. Il fait de plus en plus beau. Nous sommes partis avec des masques. La promenade est très agréable, la surprise est qu’il y a un port de pèche très actif et c’est l’heure où les bateaux partent. Le port peut en abriter au moins une centaine, ils sont tous identiques, et peuvent certainement ramener plusieurs centaines de tonnes de poissons. Il faut bien que tous ces poissons séchés que nous avons vus en ville soient pêchés quelque part. On voit également deux grandes stations d’élevage de poisson. Sur une petite île pas très loin de l’île de Pangkor, il y a un autre resort également assez luxueux mais bien isolé.
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Nous faisons deux
arrêts pour voir des coraux et des poissons. Au premier on ne voit rien
tandis qu’au deuxième il y a beaucoup de poissons assez colorés, certains
rayés, certains arc-en-ciel et assez grands. Avant ces deux arrêts, j’avais
vu au moins deux fois des poissons assez gros sauter hors de l’eau.
Nous rentrons vers 13h à notre resort très contents de notre promenade. Nous déjeunons au bord de la piscine, d’une pizza et de petites brochettes de poulet. L’après-midi, il fait très beau et très chaud et je passe du temps sur la terrasse, tandis que M préfère faire la sieste à l’intérieur au frais. Nous avons pris beaucoup de couleurs aujourd’hui. Maurice : Il pleuviotait ce matin quand je suis parti vers 7h pour écrire dans le blog et après le petit-déjeuner il n’était pas évident à nos yeux que nous pourrions faire la promenade en bateau projetée. En plus le type parlant bien anglais avec qui nous avions parlé hier n’est pas là et les autres ne comprennent rien ou refusent de comprendre. Il arrive assez vite et nous trouve un bateau qui n’est pas du tout un catamaran mais un petit bateau de promenade ordinaire avec un assez gros moteur de hors bord conduit par un garçon d’au plus 18 ans. |
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Nous partons et le temps s’améliore rapidement, jusqu’à devenir très beau et ensoleillé. Nous faisons le tour de l’île dans le sens des aiguilles d’une montre, on s’approche d’une station d’aquaculture en pleine mer entre Pangkor et la côte. Ca ressemble à une pisciculture ordinaire sauf que les bassins où prospèrent les poissons sont des filets immergés. La surprise vient de l’immense port de pêche qui occupe plusieurs km de la côte Est de l’île, celle qui regarde la terre : il doit bien y avoir une centaine de bateaux assez gros, comme des chalutiers, très semblables les uns aux autres et visiblement en bon état. Les installations portuaires sont plus sommaires, tôle ondulée pour les entrepôts à terre et de simples pieux servant de quai. Ceci explique les tonnes de poisson séché vendues en ville, la pêche est là nettement moins artisanale que celle que nous avons vue sur la côte Est de la péninsule. Au Sud de l’île il y a un micro phare amusant sur un rocher et de l’autre côté il y a des îles, dont une occupée par un resort avec cases en bois sur pilotis qui sont presque gracieuses. |
Notre jeune pilote nous
arrête en au moins trois endroits où nous nous mettons à l’eau avec masques
ou lunettes de plongée : dans le troisième nous voyons enfin pas mal de
poissons de plusieurs espèces colorées. On s’arrête encore un peu dans la
baie de Nipah, fort plaisante, à deux Km à peine au sud de notre
resort. Excellente promenade qui a vu Paule prendre des couleurs assez
rutilantes. L’après-midi est très chaude, je reste prudemment à l’ombre à l’intérieur et Paule est obligée de se mettre complètement, pieds compris sous le parasol, le soleil est franchement brûlant jusque vers 17h où il commence à décliner. Nous nous baignons encore plusieurs fois dans la mer à la température toujours délicieuse, puis avant d’aller dîner dans notre baignoire à deux places, où à vrai dire l’on pourrait tenir à quatre : pourquoi ces baignoires biplaces sont-elles si peu répandues ? Un bon « white snapper » grillé, à la terrasse termine fort heureusement cette journée. |
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