Paule : Mercredi matin, un autobus vient nous chercher à l’hôtel à 9h30 pour nous conduire sur le port de Cairns où nous prenons un immense catamaran pas très plein pour aller à Green Island à environ 40 km de Cairns sur la barrière de corail. Il y a beaucoup d’asiatiques sur le bateau : chinois de Hong-Kong, japonais, coréens et encore une fois nous nous sentons bien minoritaires. L’île de Green Island (du nom d’un navigateur anglais et non pas à cause de la végétation qui y pousse) est un parc naturel avec plein d’interdictions partout mais qui ressemble plus à un luna-park qu’à l’idée qu’on se fait d’une réserve écologique. Sitôt arrivés sur l’île nous embarquons sur un bateau à fond de verre pour aller voir les coraux et les poissons à très peu de distance de l’île. Il y a effectivement énormément de poissons mais la promenade ne dure que 25 minutes ce qui est bien court et que nous trouvons un peu frustrant. |
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Après un déjeuner médiocre, nous nous munissons de masques et allons sur la plage où là curieusement il n’y a pas de méduses et nous nous baignons agréablement et voyons effectivement des poissons à très peu de distance de la côte. Nous lisons sur la plage et M prend de très belles couleurs sur le dos car il lit à plat ventre. Nous reprenons le bateau à 16h30 pour rentrer à Cairns et rejoindre ensuite notre hôtel. Maurice : Je mets un court article sur notre blog, je ne sais pas vraiment quand je vais pouvoir connecter notre ordi à Internet ! Et nous partons d’abord en bus pour la jetée de Cairns, puis sur un gros catamaran à Green Island, nommée ainsi non parce qu’elle est verte mais en l’honneur d’un certain Green qui accompagnait le capitaine Cook. On la voit de loin mais il faut cinquante minutes pour l’atteindre, elle doit être à trente Km. Elle fait partie d’un parc national maritime ce qui ne l’empêche pas d’avoir été transformée en Luna Park . |
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A peine arrivés, nous montons sur un bateau a fond de verre et nous allons sur les bancs de coraux qui entourent l’île : les coraux sont peu colorés et peu spectaculaires mais par contre il y a un monde de poissons, des gros et des petits, des plats, des cylindriques, des noirs des gris, des très colorés. Je tente de les photographier, ce n’est pas facile en particulier à cause des reflets. Je parviens à photographier une tortue qui, un instant, nage à côté du bateau. |
Nous aurions bien passé plus d’une demi-heure à regarder les fonds marins, surtout qu’on a quand même payé plus de 100 A$ chacun mais les australiens ne sont pas très généreux : le buffet qui suit est tout juste correct et il faut presque que je me fâche pour obtenir de l’eau sans payer. Nous allons passer le temps qui reste à la plage, où nous nageons avec des masques, Paule s’essaye même au snorkling, et voyons encore des poissons. De gros nuages menaçants ne passent pas loin mais finalement nous évitent et j’attrape un bon coup de soleil dans le dos car je finis, en lisant à plat ventre, le polar entamé il y a une semaine et que je vais abandonner sans regret. Bonne journée quand même, moins que la précédente : nous avons toujours beaucoup de sympathie pour l’Australie rurale, celle qui semble avoir gardé un peu d’esprit pionnier, qui a encore un aspect nouvelle frontière. Et beaucoup moins pour l’Australie riche, celle qui rivalise avec les US dans l’excès de consommation. Il faut noter qu’à Cairns et environs on ne voit que des bâtiments tape-à-l’œil, avec plein d’arcatures et de chapiteaux mais qui sont en fait très mal construits, beaucoup de ciment et beaucoup de faux, fausse pierre, faux marbre, fausses tuiles etc. |
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